La Bonne Ame du Se-Tchouan

Trois dieux descendent sur terre en quête d’une « bonne âme » pour prouver que le monde n’est pas qu’égoïsme et misère. Ils rencontrent Shen Té, une femme au grand cœur, qui leur offre l’hospitalité. Touchés, ils la récompensent d’une grosse somme et l’encouragent à persévérer dans sa générosité. Mais cette bonté attire une foule d’opportunistes. Elle décide alors de se créer un double masculin impitoyable, Shui Ta, pour se protéger.

Avec La Bonne Âme du Se-Tchouan, Brecht expose les contradictions inhérentes à un monde où la solidarité se heurte aux impératifs économiques et sociaux. Notre survie prime-t-elle sur l’entraide ?
Nora Granovsky inscrit cette œuvre dans un Se-Tchouan contemporain, désertique et futuriste. Elle explore les mécanismes de domination, la place des femmes dans le pouvoir et l’injustice sociale. © Ronan Ynard / TDN – Lille

Nora Granovsky crée un théâtre en mouvement, dans lequel la musique a une place prépondérante. Elle conçoit le plateau comme un espace de composition avec pour matières le corps, les mots, le son, l’image projetée, la lumière et l’espace.
De 2008 à 2011, elle assiste Stuart Seide sur «Mary Stuart» de Friedrich Schiller au Théâtre du Nord, CDN du Nord-Pas-de-Calais et crée «Le Moche» de Marius von Mayenburg. En mars 2011, elle écrit et crée le spectacle «Anywhere out of», opéra minimal, composé par Braka à la scène nationale de Montbéliard. En septembre 2012, Nora Granovsky crée «Chien, femme, homme» de Sibylle Berg au Théâtre Vidy-Lausanne.
En 2014, elle collabore à la création «Front» de Luk Perceval au Thalia Théâtre à Hambourg , crée le spectacle «Noces» (écriture collective) à Tourcoing pour le festival «Les rues joyeuses» et crée «Guillaume Tell/Le soulèvement» de Kevin Keiss à la Comédie de Picardie à Amiens. En mars 2015, elle écrit et met en scène un spectacle jeune public «La Véritable Histoire de Guillaume Tell» à la Maison Folie de Wazemmes à Lille.
En octobre 2017, elle crée Love, Love, Love de Mike Bartlett à Lille. En Novembre 2020, Nora Granovsky crée JANIS, spectacle qu’elle conçoit, écrit et met en scène.
Depuis 2019, elle dirige le festival Uber Gang, qui a pour but de faire entendre des textes d’autrices dramatiques contemporaines et de mettre en valeur la création portée par des femmes.
Elle est aujourd’hui artiste associée à la Scène nationale du Manège Maubeuge.

La Chambre des cordes – Nicolas Comte

Projet accompagné par Bora Bora productions dans le cadre de son dispositif Archipel et qui reçoit le soutien de la Ville de Nantes (2025).

L’ouverture des chambres, second EP de Nicolas Comte aka Empty mass, est la base de ce premier projet pour le plateau.

Sur scène, deux musiciens/performeurs, munis de leurs guitares électriques, de contrôleurs et de capteurs, nous entraînent avec eux dans un voyage sonore, chorégraphique et visuel.
Débutant comme une expérience mi-scientifique mi-poétique, l’écriture musicale se déploie et vient dérégler la machine. De contractions en déflagrations, du cri d’un monstre au souffle d’une tempête, le spectacle raconte, à travers les relations entre son, corps et instrument, l’itinéraire d’une métamorphose.
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NICOLAS COMTE
Formé à l’EESI (Ecole des Beaux-Arts) à Poitiers, Nicolas Comte vit à Nantes et travaille depuis 2012 comme créateur d’images aux côtés de metteurs.ses en scène comme Anne Théron, Cyril Teste, Angélique Orvain, Pierre Sarzacq, Estelle N’Tsende, Marion Pellissier, Charly Breton, Roland Auzet, Amine Adjina et Émilie Prevosteau, William Astre, Matthieu Roy, ou encore Camilla Amahi Saraceni.
Parallèlement compositeur et producteur autodidacte, il signe en 2014 la bande son du spectacle Quand nous avons cessé d’être immortels, d’Estelle N’Tsende. Tout en engageant une formation musicale pour nourrir son parcours, il signe sous le nom d’EMPTY MASS, deux albums : Corps Inflammables en 2020 et L’Ouverture Des Chambres en 2021, album source du projet La Chambre Des Cordes qui est l’occasion de conjuguer ses deux terrains de jeux de  l’image et du son.