Création

L’Animal du temps

David Jeanne-Comello et Stéphane Fromentin replongent dans ce texte de Valère Novarina, Discours aux animaux, qui les a réunis dix ans plus tôt.

Le duo scénique devient un seul en scène et se re-crée du 25 au 27 janvier 2024 sur le plateau du Nouveau Studio Théâtre à Nantes:

Jeudi 25 janvier – 20H
Vendredi 26 janvier – 14H & 20H,
Samedi 27 janvier – 19H

Renseignements / Réservations | Charles Eric Besnier-Mérand

Revue de presse

Comment un conflit bien fait vaut mieux que pas de conflit du tout / Critique Marie Baudet La libre Belgique – 19/09/2023

« La plasticienne et scénographe Justine Bougerol signe un décor évocateur sans être figuratif. Dans ses vagues et ses drapés, mis en lumière par Alice Dussart, on lit autant la nature grandiose que le quotidien trivial – et bien sûr le théâtre. Voire les paysages de l’histoire de l’art tout comme ceux, intérieurs, que convoque Jean Le Peltier lorsqu’il évoque l’impossibilité pour quiconque de se mettre à la place d’autrui. » (…)

« Propice à tous les élans métaphoriques imaginables, Ici commence le pays de la liberté s’y offre des détours, certes, en se gardant d’en faire un système. Le registre mouvant des interprètes ose saupoudrer d’excès ses tonalités retenues, créant de délicieux reliefs et décalages au creux de ce paysage.
De même que, sans aborder de front les questions qui sous-tendent la société et l’actualité (genre, écologie, justice sociale…), ni les évacuer, le spectacle de Jean Le Peltier et ses complices (avec la collaboration dramaturgique de Lorette Moreau et Vincent Lécuyer) leur laisse des espaces – brèches infimes ou grandes étendues – où se poser, germer, pousser. »

« Ici commence le pays de la liberté » à l’Atelier 210 : les mots pour le dire / Critique Jean-Marie WynantsLe Soir – 20/09/2023

« Un peu lunaire, absurde, hors-sol, Ici commence le pays de la liberté est un formidable moment de réflexion et de rire autour du langage, de l’identité, de la manière singulière dont chacun voit le monde et la vie tout en peinant à l’exprimer par les mots. Aussi hilarant lorsqu’il déclame son texte de manière ridicule que lorsqu’il fond en larmes face à l’impossibilité des deux femmes à dialoguer, Jean Le Peltier, auteur et metteur en scène du spectacle, est formidable de bout en bout. À ses côtés, Sophie Guisset et Gwendoline Gauthier sont irrésistibles dans leurs personnages de femmes ancrées dans leurs certitudes mais redécouvrant petit à petit l’importance du langage et de la discussion.
Un spectacle aux allures d’ovni dans la production actuelle. Et ça fait du bien. »

Théâtre à l’Atelier 210 : Ici commence le pays de la liberté / Critique Diane Delangre – RTBF – 18/09/2023

« Avec  » Ici commence le pays de la liberté « , le conflit est envisagé avec toutes ses lettres de noblesse et comme une belle occasion pour y glisser de judicieuses réflexions sur notre besoin d’appartenance et la peur de l’autre. Tout un programme !

Côté décor, Jean Le Peltier a fait appel à la scénographe Justine Bougerol pour imaginer ce huis clos hors du temps. (…) Un imposant décor s’offre au regard, rappelant évidemment la forme d’un silo. Les esprits créatifs y verront peut-être un petit labyrinthe lumineux, sorte de chemin de pensées emprunté par les personnages dans leur processus de réconciliation. Une réussite scénographique qui apporte un cadre idéal au jeu des comédiens. Gwendoline Gauthier, Sophie Guisset et Jean Le Peltier forment un trio équilibré où chaque rôle est joué sans fausse note.

En bref, un texte rythmé, une bonne scéno, des artistes de talent, du rire et du débat : tous les ingrédients d’une bonne pièce sont réunis à l’Atelier 210 pour nous faire vivre une expérience agréable et enrichissante. »

Diffusion 23/24

Avec Tatiana, pièce tout entière dédiée à sa sœur disparue, Julien Andujar livre une fiction autobiographique, un conte documentaire, un numéro de cabaret. Jouant avec des identités multiples, il flirte drôlement avec la mort et l’amour, au fil d’une pièce à la fois grave et fantasque, drôle et bouleversante.

Créée au Manège, scène nationale de Reims dans le cadre du festival Born to be a live le 15 novembre 2022, la pièce engage sa seconde saison de diffusion sur les dates suivantes:

2 & 3 décembre 23 @ Théâtre Jordi Pere Cerda, Perpignan
14 & 15 décembre 23 @ Bois de l’Aune, Aix-en-Provence
19 janvier 24 – Festival ICI&LA / La Place de la danse CDCN @ Théâtre Sorano, Toulouse
25 janvier 24 @ Théâtre Alibi, Bastia
10 février 24 [version IN SITU] – Festival Everybody @ Le Carreau du Temple, Paris
27 > 29 juin 24 [version IN SITU] @ Contrepoint Café-Théâtre, en coréalisation avec l’association La Mouette, Agen

CONTACT @ Charles Eric Besnier

@ Théâtre du Rond-Point

Le petit garde rouge – un spectacle à découvrir en famille.
Créé en 2022 à la MC 93, François Orsoni a adapté, sous le titre Le petit Garde rouge, l’album autobiographique Mao et moi du peintre Chen Jiang Hong qui dessine en direct, insufflant rythme et poésie au récit de son enfance bouleversée par la Révolution culturelle. Sur scène, accompagné de trois interprètes et d’une bruiteuse, Chen peint les personnages et les décors de son histoire. Humaniste, politique, leur Petit Garde retrace un combat exemplaire pour la liberté.

Au théâtre du Rond-Point à Paris du 31 mai au 18 juin 2023
– du mardi au vendredi à 19h30
– samedi 16h et 19h30
– dimanche 11h – relâche lundis et jeudis

Informations / réservations pros | Karine Bellanger

Nouveau teaser vidéo

C’est un spectacle inclassable qui interroge la forme même de ciné-concert, mené par Jonathan Kingsley Seilman avec les musiciens Alice Dourlen et Paul Loiseau, le créateur lumière et scénique Yves Godin et en dialogue avec le film Sayat Nova du cinéaste arménien Sergueï Paradjanov.
Ce projet se révèle dans un nouveau teaser qui donne la mesure de sa dimension plastique, spatiale et poétique.
Retrouvez toutes les informations sur Sayat Nova, une production Murailles Music en collaboration avec Bora Bora productions.
Contact | Charles Eric Besnier

critique – toutelaculture.com

Grès, l’ingrédient d’une révolution sociale et culturelle – par Rudy Degardin

« Grès (tentative de sédimentation), c’est l’histoire d’un homme qui refuse de jouer la tragédie. Insulter le tout puissant Sphinx, jeter un pavé dans une vitrine – même combat. Sur les planches du Théâtre Ouvert, Guillaume Cayet nous partage sa « colère familière ». Celle de milliers de gilets jaunes, sortis de leur voiture respective pour se rassembler autour des ronds points. Des grains de sable, ballottés par le vent et prenant conscience qu’ensemble, ils peuvent former une roche solide. Un Grès jeté au cœur d’une machine infernale.

Ce monologue peut au départ effrayer. La mise-en-scène épurée ne flatte pas le public. Ici, le pauvre ne sera ni esthétique, ni romantique. Pour autant, il ne s’agit pas non plus d’une énième complainte sur la souffrance des précaires. Chaque minute du seul-en-scène, nous embarque au cœur du processus de sédimentation. »

(…)

Lire la suite de l’article sur le site www.toutelaculture.com