Audrey Bodiguel – La Veine

Chorégraphe, interprète et performeuse, Audrey Bodiguel déploie ses projets depuis 2010 à Nantes. Tout a commencé entre le lino du garage de ses parents, et l’association de danse jazz du coin. En 2010, elle fonde VLAM Productions pour créer Bound, triptyque sur l’adolescence marquant un virage sur ses envies au plateau et le processus d’écriture des pièces. Avec Julien Andujar, iels organisent des événements liés au mouvement, au film et à la performance. Ensemble, iels créent notamment Kromos (2017), AFTER (2020) et déploient des processus de création à partager avec des publics et des territoires très différents.

Parallèlement, elle est interprète pour Eloïse Deschemin, Elise Lerat et accompagne des artistes dans leurs processus (Christine Maltète-Pinck, Guillaume Bariou, Eloïse Deschemin, etc.) De 2022 à 2024, elle est artiste habitante au Nouveau Studio Théâtre à Nantes, un espace pour convier, collaborer, chercher et créer. Durant cette résidence longue, Audrey s’intéresse aux formes in situ et immersives, pour inviter les spectateur.ices à regarder et ressentir une forme artistique d’un nouvel angle de vue. Elle y crée Two (2023) performance en duo d’une durée de 4h et Chœur (2023) forme performative pour 7 femmes et propose PERFORMER (2024): un cycle de 6 week-ends de transmission d’outils autour de cette manière d’être au plateau, pour des artistes professionnel.le.s.

Elle fonde en 2024 La Veine, qui développe ses projets dans une nouvelle étape de son parcours artistique .

Pauline Tremblay – R&D

 

Pauline Tremblay  s’intéresse d’abord au format de la performance avec l’envie d’interpeller un public non nécessairement convoqué ou averti et d’investir des espaces non spécifiquement dédiés à l’art. Ses créations pour la scène conservent cette dimension performative et engagée, avec un travail spécifique sur l’adresse au spectateur et la création d’univers sonores et scénographiques débordant l’espace du plateau.
Ses différentes collaborations avec des artistes d’autres disciplines et aux parcours multiples, sont à la base de son travail qui cherche la virtuosité dans l’hybridité et la transdisciplinarité. Inspirées par différentes sources (littéraires, cinématographiques, psychanalytiques…) ces créations se tiennent à la frontière de plusieurs formats de représentations et brouillent aussi les pistes entre autobiographique et fictif, geste et mot, intime et politique… dans l’idée de faire advenir du «différent» à partir du connu.
Chaque création est ainsi l’occasion de rencontrer d’autres médiums, d’apprendre à manier de nouveaux outils et d’inventer des dispositifs hybrides où il s’agira chaque fois de performer cette rencontre avec l’altérité.

Site de la compagnie :  Replay&Display

Référents au sein de Bora Bora productions : Marion Valentine accompagnée de Charles Eric Besnier-Mérand

 

PAULINE TREMBLAY

Formée au Conservatoire National de Région de Nantes en danse classique et contemporaine, Pauline Tremblay obtient sa médaille d’or (EAT) en danse contemporaine. Elle choisit d’allier la pratique à la théorie en effectuant une licence de Philosophie, un Master 1 en danse à Paris 8, un Master 2 en Lettres et Esthétique à Paris 7 qui aboutira à l’écriture de son mémoire :  “De l’interprétation chorégraphique au texte littéraire : un mouvement de débordement.”. Et elle obtient en 2015 un Master 2 et son diplôme de danse thérapeute suite à deux mémoires : “La danse thérapie auprès de femmes en état d’errance” et “Les mouvements transféro-contretransférentiels comme outils thérapeutiques, dans le contexte de séances individuelles avec des adolescents souffrant de troubles du comportement”. Toujours à la croisée d’un travail à la fois théorique et artistique elle a fait partie du groupe de recherche “Écrire le sensible : laboratoire itinérant de recherche-création” qui réunit artistes et chercheurs à l’université Paris 7.
A partir de 2008 elle travaille en tant qu’interprète et performer pour les chorégraphes Vincent Thomasset (Topographies des forces en présence), Elie Hay (I like him and he likes me), Stéphane Fratti, Agnès Butet, Christian Bourigault et elle rejoint l’équipe de Gaëlle Bourges en 2018.
Parallèlement, elle engage son premier solo en 2018, Après Alien adapté du roman d’Olivia Rosenthal. Depuis ses premières résidences, Pauline est soutenue par le Collectif 12 (Mantes-la-Jolie), Micadanses, Danses dense, la Ménagerie de Verre et le CCN de Roubaix; réseau qui s’élargira dès son second projet ONE TWO, ONE TWO.
Dans la volonté de croiser le geste chorégraphique avec d’autres disciplines elle collabore régulièrement avec la compositrice sonore Aude Rabillon et l’auteure et metteure en scène Elsa Ménard.
Ses projets de créations et d’actions culturelles sont principalement portés par l’association R&D dont elle est une des chorégraphes et membre du comité artistique.
Elle est égalemenet invitée à intervenir comme pédagogue et danse-thérapeute sous forme d’ateliers et de workshops, dans différents contextes artistiques, scolaires, médicaux, sociaux, auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes.

Marie Orts

ACACIA / CLERMONT-FERRAND

Au sein de sa structure Acacia, nouvellement créée et implantée à Clermont-Ferrand, Marie Orts porte des projets chorégraphiques singuliers à l’articulation de ses différentes pratiques d’interprète, chorégraphe, notatrice et chercheuse en danse et qui interrogent les espaces où ils se développent.
Avec Contre-forme, elle formalise une recherche développée dans le cadre d’une résidence avec l’Atelier de Paris CDCN et le dispositif « Artistes et sportifs associés »;  elle y explore, avec ses collaborateurices Talia de Vries et Roméo Agid, les ressources chorégraphiques des gestes sportifs.

Référents au sein de Bora Bora productions : Charles Eric Besnier-Mérand .

MARIE ORTS

Marie Orts est artiste chorégraphique et chercheuse en danse. Elle a été/est interprète pour les chorégraphes: Dominique Brun, Olivia Grandville, Emmanuelle Huynh, Sylvain Prunenec, Béatrice Massin, Faustin Linyekula, Toméo Vergès, Arthur Eskenazi et Jennyfer Lauro-Mariani, Madeleine Fournier et pour le compositeur interprète rA. Elle assiste David Wampach, Dominique Brun et Mathilde Rance pour différentes créations et compose la chorégraphie de la pièce de théâtre, Soulèvement(s), avec et par Marcel Bozonnet, Valérie Dréville et Richard Dubelski. Ses pièces et ateliers de création ont été accueillis dans différents lieux dont les festivals: Moving Cells à Leipzig, À domicile à Guissény et June Events, au Musée de la Chasse de Paris. En 2016/2017, elle est chorégraphe stagiaire de la formation Prototype à l’Abbaye de Royaumont et crée la maquette Bigle. En parallèle de ses activités chorégraphiques, elle devient notatrice du mouvement (cinétographie Laban). La transmission étant au cœur de ses préoccupations, elle participe à la coordination des actions culturelles de la compagnie des Porteurs d’ombre (Dominique Brun) et devient enseignante à l’École Supérieur d’Art de Clermont Métropole. Au sein de l’association Acacacia, elle développe des projets de création et de transmission à partir des outils de notation et d’analyse du mouvement de Rudolf Laban.

 

 

Katia Ferreira

Katia Ferreira a initié depuis 2017 un cycle de réflexion et de création autour de « la jeune fille ». II s’agit de se demander quelle place elle occupe et on lui accorde dans la société, depuis les années 1970 jusqu’à nos jours, en questionnant les évolutions qui se sont opérées en terme d’éducation, d’émancipation et de représentation dans l’art.
En mars 2019, Elle met en scène First Trip, librement inspiré du roman Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides, créé à la MC2: Grenoble et accueilli au Printemps des Comédiens en juin 2019.

En juin 2024, elle créera Tristesse animal noir d’Anja Hilling avec les étudiant.e.s  de la promotion 2024 de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier. Le spectacle sera présenté au Festival Le Printemps des comédiens à Montpellier.

Référent au sein de Bora Bora productions : Karine Bellanger

KATIA FERREIRA
Après des études de littératures comparées et de philosophie, Katia Ferreira entre à l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier dirigée par Ariel Garcia-Valdès puis par Richard Mitou. Elle y travaille avec André Wilms, Guillaume Vincent, Cyril Teste, Evelyne Didi, Laurent Gutmann, Jacques Allaire, Marion Guerrero, Olivier Werner et Dag Jeanneret.
À sa sortie d’école en juin 2014, elle crée le collectif d’acteurs «la carte blanche», avec ses camarades de promotion.
Sa première mise en scène, Foi, Amour, Espérance d’Ödön von Horvath, est programmée au Printemps des Comédiens en 2014 puis au Théâtre Jean Vilar à Montpellier et au Cratère, Scène nationale d’Alès. En 2013, elle participe à la création de Nobody, une performance filmique de Cyril Teste et du Collectif MxM créée en décor naturel en juin 2013, au Prin- temps des Comédiens. Le spectacle sera recréé au plateau en juin 2015 (tournée nationale 2015/2016/2017). En 2018/2019, elle reprend un rôle dans Festen de Cyril Teste et du Collectif MxM.
Elle met en scène First Trip, librement inspiré du roman Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides, créé en mars 2019 à la MC2: Grenoble et accueilli au Printemps des Comédiens en juin 2019.
En 2021-2022-2023, elle joue «Macha» dans La Mouette de Cyril Teste.
En juin 2025, elle créera au Festival Le Printemps des comédiens à Montpellier, une nouvelle pièce adaptée du roman Middlesex de Jeffrey Eugenides.

 

 

Philippe Gordiani Nicolas Boudier

PYGMOPHONE / LYON
Artistes curieux qui débordent volontiers de leurs champs disciplinaires « natifs », Nicolas Boudier et Philippe Gordiani se rencontrent autour du projet que ce dernier nourrit à partir du la Horde du contrevent d’Alain Damasio.
A l’origine fut la vitesse, second volet d’un diptyque autour du roman de Damasio, est leur premier projet commun élaboré dans le cadre du  dispositif du Ministère de la Culture Chimères qui associe le Théâtre Nouvelle Génération à Lyon et le Lieu unique à Nantes.
Le projet est porté par l’association Pygmophone dont Philippe Gordiani est le directeur artistique.
Philippe Gordiani est également nommé directeur de Césaré – centre national de création musicale de Reims – depuis novembre 2022.
Référent au sein de Bora Bora productions : Charles Eric Besnier
Philippe Gordiani
Artiste protéiforme, Philippe Gordiani est musicien / compositeur / producteur de musiques électroniques. Il évolue dans l’univers des musiques amplifiées contemporaines. Il participe (concerts / enregistrements) à de nombreux projets musicaux nationaux et internationaux de la nouvelle scène jazz / expérimentale et développe ses projets personnels.
Il compose des musiques de scène (Arnaud Meunier, Richard Brunel, Philippe Delaigue, Christophe Perton, Enzo Cormann, Lancelot Hamelin, Laurent Hatat…) et a reçu à ce titre le fond de soutien musique de scène de la SACD en 2014 et une commande d’écriture de la Fondation Royaumont en 2007.
Il collabore avec l’artiste Guillaume Marmin sur de nombreux projets cinétiques d’art numérique diffusés dans des festivals d’art numérique internationaux.
La Deutschradiokultur lui a passé plusieurs commandes de compositions pour la réalisation de pièces radiophoniques (2016/2017/2019).
Philippe Gordiani perçoit le rapport au son comme l’essence de son langage musical et envisage la spatialisation des sons comme une écriture. Il développe des installations sonores immersives et des dispositifs d’écoute singuliers.
Depuis 2014, il a décidé de monter se compagnie Pygmophone afin de développer des projets hybrides ou se croisent musique, texte et art numérique.
Nicolas Boudier
Concepteur de dispositif scénique – Scénographe, Créateur lumière et Photographe.
Après avoir suivi des études d’automation et de robotique, il délaisse l’industrie et se tourne vers le spectacle vivant. En 1992 il est diplômé de L’ENSATT et du GRIM en tant que concepteur lumière. Par la suite il est rapidement sollicité pour également concevoir des scénographies pour la danse et le théâtre. Spécialiste dans la réalisation de dispositif optique
intégrant lumière, son et vidéo et générant des images virtuelles au plateau. Il conçoit et développe des objets scéniques portant la dramaturgie et permettant la création de séquences narratives visuelles et sonores. Ses dispositifs trouvent également leurs places dans les musée comme par exemple l’exposition « 
Mécanhumanimal » de Enki Bilal au Musée des arts et métiers de Paris ou dernièrement « Prison, au-delà des murs » au Musée des confluences de Lyon.
En parallèle il développe son travail de photographe auteur donnant naissance à plusieurs expositions, ainsi que des performances et installations avec la chorégraphe Astrid Takche de Toledo.
Depuis 1992, il conçoit et réalise ses dispositifs scéniques à travers scénographie, vidéo, son ou lumière pour les spectacles de : Joris Mathieu ; David Wampach ; Lia Rodrigues ; Yuval Pick ; Stephane Ricordel ; Gilles Pastor ; Olivier Meyrou; João Saldanha ; Astrid Takche de Toledo ; Carole Lorang ; Géraldine Benichou ; Sylvie Mongin Algan ; Le Nordik Balck Theatre ; Christian Giriat ; Nathalie Royer ; Denis Plassard ; Philippe Pellen Baldini ; Shantala
Shivalingappa ; Pina Bausch : Ushio Amagatsu ; Savitry Naïr ; Enzo Cormann.

Jean Le Peltier

Ives & Pony / BRUXELLES
Grand Lointain / NANTES

Après des études théâtrales qui l’ont conduit en Allemagne, Jean Le Peltier s’établit en Belgique où il fonde sa compagnie Ives & Pony. Interprète pour le plateau de théâtre et le cinéma, réalisateur de courts-métrages, il met en scène ses premières pièces de théâtre à partir de 2014.

« Ces pièces de théâtre ont pour points communs d’utiliser des métalepses narratives. Les métalepses narratives, on ne sait pas vraiment pas ce que ça veut dire.  Ça correspond à l’intrusion d’un narrateur dans son histoire.
Et ça permet de poser au moins deux regards différents sur une même situation. Et notamment, des regards déshabitués sur des situations a priori banales, pour déplacer le sens et faire apparaître un sens caché, implicite, rêvé, oublié, pour faire remonter les éléments mythologiques qui traînent dans notre présent, pour trouver ce qu’il y a d’un peu grandiose dans le simple, d’un peu précieux dans le naïf.
 »

En 2019, il s’installe à Nantes où il fonde Grand Lointain, la structure de production qui produit ses projets en France.  Il est également associé au TU-Nantes à partir de 2020.

Référent au sein de Bora Bora productions : Charles Eric Besnier

JEAN LE PELTIER

Après un Master des arts du spectacle, dont une année passée à Giessen (Allemagne) en « Science du théâtre appliqué », il écrit et met en scène différentes pièces de théâtre.
En 2014 il écrit et commence à jouer VIEIL, un monologue graphique, où il dessine au fusain, sur un papier immense, les personnages et les paysages de l’histoire.  En 2016, il invente JUSTE AVANT LA NUIT, une pièce créée en collaboration avec des plasticiens et des danseurs. La pièce parle de la déformation que notre imagination oppose au réel dans nos états de frustration.
En 2018, LES LOUPS raconte les hallucinations de trois biologistes perdus en
Antarctique.
En 2020, sort ZOO, un duo entre un comédien et un robot, qui parle de la compétition ressentie par l’intelligence humain avec l’idée qu’elle se fait de l’intelligence artificielle.
En 2020, Jean Le Peltier devient artiste associé du théâtre le TU de Nantes. Dans les partenaires réguliers de son travail on trouve La Balsamine (Bruxelles), l’Atelier 210 (Bruxelles), Le Théâtre de Poche (Hédé), Au bout du plongeoir (Rennes), le CENTQUATRE (Paris)…
En 2021, il jouera aussi dans le spectacle «AMIS IL FAUT FAIRE UNE PAUSE » de Julien Fournet (Amical de production).

Le désordre des choses


Guillaume Cayet / Aurélia Lüscher

Le désordre des choses est une compagnie théâtrale créée en 2014 à Ennezat, en Auvergne- Rhône-Alpes (implantée dans la ferme d’un agriculteur bio). Elle réunit autour d’un projet artistique Aurélia Lüscher (comédienne, metteuse en scène issue de l’École de la Comédie de Saint-Étienne) et Guillaume Cayet (dramaturge, auteur, metteur en scène formé à l’ENSATT à Lyon).

La compagnie Le Désordre des choses prône un théâtre de la décentralisation et de service public. Elle porte sur scène des corps, des voix, des idées souvent peu présent·es sur les plateaux de théâtre. Pour elle, le théâtre est l’espace du dissensus, du débat, entre les histoires que la compagnie choisi de porter sur la scène et celles que l’on ne cesse de nous donner à entendre et à voir de façon officielle.

Tout d’abord collectif, puis binôme, la compagnie se réinvente et devient un espace de réflexion et de production pour ces deux co-directeur·ices, afin d’accompagner au mieux leur travail. Si la compagnie avait toujours fait de l’écriture dramatique de Guillaume Cayet le point de départ de ses spectacles, elle veillera à laisser la place également au travail d’écriture scénique d’Aurélia Lüscher. Pour ce faire, iels avanceront dorénavant dans leur projet respectif de façon singulière.

Référent au sein de Bora Bora productions : Karine Bellanger

site de la compagnie : ledesordredeschoses


Aurélia Lüscher
Aurélia Lüscher se forme au Conservatoire de Genève en Suisse, puis de 2012 à 2015 à l’École de la Comédie de Saint-Étienne. Avec la compagnie le désordre des choses qu’elle co- fonde en 2014 avec l’auteur Guillaume Cayet, iels créent des spectacles autour de thématiques récurrentes : la montée des fascismes, les normes agricoles, la fracture coloniale, les violences policières, les systèmes de dominations. Iels créent à la fois des grandes formes pour salle de spectacle et des formes itinérantes, ayant vocation à aller à la rencontre d’autres publics. Au sein de la compagnie elle met en scène des textes de Guillaume ou les siens et/ou joue et participe à la conception des projets.
En 2017 elle fonde également le Collectif Marthe implanté à Saint-Étienne, avec Marie-Ange Gagnaux, Clara Bonnet et Itto Medhaoui. Elles écrivent, jouent, mettent en scène et construisent leurs décors de manière collective. Toujours sous un prisme de lecture féministe, elles s’emparent de livres théoriques ou œuvres non théâtrales, afin de les transformer au plateau. Elles ont travaillé sur Caliban et la sorcière de Silvia Federici, Se défendre une philosophie de la violence de Elsa Dorlin et l’oeuvre cinématographique de la réalisatrice suisse Carole Roussopoulos avec Rembobiner créé en mai 2022.
Sa prochaine pièce, Les Corps incorruptibles, autour de la gestion intime et collective des dépouilles mortelles, sera créée en mars 2024 au Studio Théâtre de Vitry.
A côté de son travail théâtral, elle se forme à la céramique et développe sa pratique en arts plastiques.
Guillaume Cayet

Après des études universitaires et théâtrales à Metz et à Nancy, Guillaume Cayet intègre le département écrivain-dramaturge de l’Ensatt à Lyon. Il a écrit une vingtaine de pièces de théâtre dont certaines sont publiées aux Editions Théâtrales et mises en onde par France Culture. En 2015, il co-fonde avec Aurélia Lüscher la compagnie Le désordre des choses avec laquelle il crée B.A.B.AR le transparent noir, Les Immobiles, Innocent·es, Neuf mouvements pour une cavale, et La comparution (la hoggra). Guillaume Cayet collabore également avec Julia Vidit (metteuse en scène et directrice du CDN de la Manufacture Nancy-Lorraine), pour laquelle il écrit et adapte des pièces notamment C’est comme ça (si vous voulez) de Pirandello. Il travaille également avec l’auteur/metteur en scène Guillaume Béguin et le Collectif Marthe. En 2021, dans le cadre de Quartiers libres (au CDN de Nancy), il écrit les monologues Trois fois Saly et The Winner takew all (je disparais) pour les acteurices Marie-Sohna Condé et Aurélien Labruyère. La même année, il crée Grès (tentative de sédimentation) et tourne dans le cadre de l’OVNI (Objet Valentinois Non-Identifié au CDN de Valence) son premier court-métrage, Déserter.

Il écrit actuellement une série radiophonique pour France Culture Nous étions grands ensemble et travaille à l’écriture de son premier roman et de son premier long métrage. Guillaume Cayet travaille également à l’écriture de ses deux prochaines pièces de théâtre, Le temps des fins, spectacle éco-poétique à trois voix et Nos empereurs, un conte fantastique autour de la françafrique. Il est invité par le festival d’Avignon et la SACD à présenter une création dans le cadre de Vive le sujet ! Tentatives.

Guillaume Cayet est artiste associé au Théâtre de la Manufacture – CDN Nancy-Lorraine

 

François Orsoni

Théâtre de NéNéKa

Le théâtre de NéNéKa que dirige François Orsoni place la parole au centre de tout. La parole écrite tout d’abord, celle de Pirandello, de Pasolini, de Brecht, de Büchner… Une parole qui dénonce l’ordre établi, les faux-semblants, qui libère et qui est source de réflexion. Une parole incarnée aussi. Sur scène, pas d’effets spéciaux, pas d’esbroufe, une scénographie toujours soignée et au service du texte, des comédiens qui font se rencontrer des savoir-faire, des corps qui disent, qui rendent le texte intelligible.

Le Théâtre NéNéKa est une compagnie soutenue par la Collectivité de Corse et la Ville d’Ajaccio.

Référent au sein de Bora Bora productions : Karine Bellanger


http://www.neneka.fr/
facebook.com/TheatreNeneka/

François Orsoni

C’est au retour d’un séjour professionnel en Californie que François Orsoni, spécialiste de macro-économie monétaire, décide de s’inscrire dans une école de théâtre. Il a alors vingt-sept ans et débute comme acteur, avant de s’intéresser à la mise en scène pour présenter successivement L’Imbécile et Le Bonnet du fou de Luigi Pirandello.
Sa rencontre avec les comédiens Alban Guyon, Clotilde Hesme et Thomas Landbo, l’encourage à fonder, en 1999, sa propre compagnie : le Théâtre NéNéKa. Plaçant la parole au centre de sa démarche artistique, François Orsoni et ses acteurs questionnent successivement Pirandello, Pasolini, Boulgakov, Py, Loher, Maupassant, Brecht (Jean La Chance et Baal), Horváth (Jeunesse sans Dieu) Büchner (La mort de Danton), Sciascia, et plus récemment Shakespeare (Coriolan), ne négligeant pas un théâtre pour tous les publics en adaptant deux livres de Chen Jiang Hong, Le prince Tigre et Le Cheval magique de Han Gan.
Les auteurs qu’il choisit dénoncent chacun à leur manière l’ordre établi et les faux-semblants, ils dérangent et bouleversent en allant aux plus profonds des questionnements et des contradictions de la condition humaine. Le choix de ces textes est aussi très souvent lié aux lieux, intérieurs ou extérieurs, dans lesquels ils seront présentés et bien sûr aux acteurs qui les donneront à entendre. François Orsoni aime travailler avec de longues périodes d’improvisation permettant aux acteurs de créer dans une grande liberté. Soucieux de les faire évoluer dans des scénographies d’une extrême simplicité, il attend d’eux qu’ils deviennent des corps qui disent, au service d’un texte qui parle.
Invité au festival d’Avignon en 2010, ses spectacles sont créés et joués en Corse, puis souvent repris au théâtre de la Bastille à Paris, à la MC93 de Bobigny, au théâtre d’Arles, ainsi que dans de nombreux Centres Dramatiques Nationaux. Il fut également invité dans des festivals internationaux en Argentine, en Chine, en Italie, en Suisse et en Allemagne. En 2019, François Orsoni est invité à la Villa Medicis, Académie de France à Rome, pour une résidence de recherches.

La réciproque

Marie-Laure Crochant / Stéphane Fromentin / Tommy Poisson
La Réciproque / NANTES

Au travers des créations portées par la metteur en scène Marie-Laure Crochant, La Réciproque mène un projet d’une vaste ambition : interroger la manière dont se représente le 21e siècle naissant, en bousculant le prêt-à-penser tout en s’autorisant un avenir poétique.

Après leur première collaboration sur la création de Dans La Solitude des Champs de Coton, variation(s) de Bernard Marie-Koltès, Marie-Laure Crochant, Stéphane Fromentin et Simon Le Moullec s’associent pour fonder la Réciproque et engager une investigation artistique au long cours, faisant de la formule de Camille de Toledo un credo : comment autoriser l’avenir ? Ces recherches les conduisent vers des textes rarement destinés au plateau, ouvrant des nouvelles pistes d’écriture dramatique qui mobilisent particulièrement, selon les projets, la musique live, l’image, la vidéo ou des scénographies organiques.

En 2014, ils passent commande d’un texte à Alexis Fichet et présentent une maquette de Climat Centrale. En 2015, ils associent le vidéaste Eric Watt et créent Direct (état des lieux provisoire) au TU-Nantes, à partir du texte de Patrick Bouvet et de L’alternative ambiante de Gilles Clément. En 2016, commandé par le Grand T pour le festival Tous Terriens, Marie-Laure Crochant et Eric Watt extraient de leur précédente pièce une « fausse » rencontre radiophonique entre experts du climat centrée sur le texte de Gilles Clément : Humus FM. La même année, Marie-Laure Crochant s’engage dans l’exploration de la collection Raconter la vie, fondée par le sociologue Pierre Rosanvallon. Elle crée Regarde les lumières mon amour, à partir du texte d’Annie Ernaux et interprété par Marilyn Leray, qui sera présentée au Grand T (Nantes), au Théâtre de l’Ephémère (Le Mans), au Grand R (La Roche/Yon) et sur d’autres scènes de la région. En 2017, Elle poursuit sa démarche en travaillant au Parlement des invisibles, un cycle de 5 lectures performées, nomades et musicales tirées de la collection, ainsi que de Cactus, un duo porté par le comédien Jérémy Colas et le percussionniste touche-à-tout Matthieu Dehoux.

En 2021, La réciproque ouvre un nouveau cycle de travail autour de pièces d’autrices vivantes. Cielles qui manquent en est le premier temps: triptyque qui s’appuie sur trois textes – Lucas et le Temps de Niki Orfanou, La Chute des comètes et des cosmonautes de Marina Skalova et Rendez-vous à l’aube de Zinnie Harris – traité par un « trinôme » artistique composé de Marie-Laure Crochant (metteuse en scène), Stéphane Fromentin (compositeur) et Tommy Poisson (vidéaste).

Parallèlement à leur activité de création, la Réciproque mène un travail de transmission et de lectures sur les quartiers de Nantes, plus particulièrement sur le campus de l’université de Nantes.
A compter de 2022 et pour trois ans, La Réciproque est retenue par la Ville de Nantes pour cohabiter avec les deux autres compagnies VLAM productions et Biche prod au Nouveau Studio Théâtre.

Référent au sein de Bora Bora productions : Charles Eric Besnier

Marie-Laure Crochant
Formée à l’école du TNB, elle joue dans les spectacles de Stanislas Nordey, de Luc Bondy, de Robert Cantarella, de Patricia Allio, de Blandine Savetier… Elle devient rapidement la comédienne complice d’Anne Théron dès La Religieuse de Diderot pour laquelle elle reçoit, en 2005, le prix Jean-Jacques Gautier de la révélation théâtrale de l’année. Elle poursuivra sa collaboration dans ses mises en scènes suivantes : Andromaque 2010, et joue Merteuil dans la réécriture des Liaisons dangereuses de Laclos : Ne me touchez pas. Elle a travaillé dans différents projets hybrides, à la frontière de la danse et du théâtre notamment avec Régine Chopinot et Roland Fichet.
En 2011, elle réalise sa première mise en scène : Dans La Solitude des Champs de Coton, variation(s) de Bernard Marie-Koltès.
A la suite de cette création, elle fonde la compagnie La Réciproque qui développe un projet autour de l’exploration du 21è siècle. La saison dernière, elle a mis en scène Jérémy Colas, dans le spectacle Cactus librement adapté de 180 jours d’Isabelle Sorente et de A l’abattoir de Stéphane Geffroy et prépare actuellement un triptyque autour de 3 autrices, Cielles qui Manquent, création prévue en 2025.
Récemment, elle a joué dans toute la France avec le spectacle, Vents Contraires de Jean-René Lemoine, créée à la MC 93 Bobigny et continue à tourner cette saison, avec le spectacle Liberté, j’aurais habité ton rêve jusqu’au dernier soir, mis en scène par Felwine Sarr et Dorcy Rugamba, créée à Avignon en juillet 2021.
Parallèlement à ses activités de création, elle mène depuis de nombreuses années des ateliers de transmission auprès de publics très divers (étudiants, lycéens, adultes amateurs…) ainsi que des workshops à destination de comédiens professionnels. Depuis janvier 2022 et jusqu’à fin 2024, elle est, avec La Réciproque, en résidence au Nouveau Studio Théâtre, théâtre implanté au cœur de Nantes.
Stéphane Fromentin
Depuis la fin des années 90, Stéphane Fromentin promène sa musicalité à travers les musiques actuelles, la musique improvisée, les projets de danse et de théâtre.
Guitariste de rock, il co-fonde les groupes Trunks, Ruby Red Gun, Plain, Chien Vert et Cabine. Il est également interprète dans Ladylike Lily, Psykick Lyrikah, We Only Said et Fat Supper, ainsi que sur les œuvres d’Olivier Mellano (La chair des Anges, How we Tried). Il collabore régulièrement avec Laetitia Sheriff, David Euverte, Noël Akchoté, Régïs Boulard, Eric Thomas, Daniel Paboeuf, Jean-Francois Vrod…
Il co-fonde le collectif rennais théâtre à l’envers en 1999, et la compagnie nantaise La Réciproque en 2013. Compagnies auprès desquelles il expérimente des dispositifs de restitution sonores et musicales au service du texte et des comédiens. Ce travail l’amène à collaborer avec les chorégraphes Hervé Koubi, Franck Picard, David Monceau, ainsi qu’avec la compagnie théâtrale Les Lucioles pour des mises en scène de Mélanie Leray ou David Jeanne Comello et de travailler aux côtés de la metteuse en scène Marie-Laure Crochant depuis sa Solitude des Champs de Coton – Variations.
En 2017, il initie son nouveau projet solo Bornor.
En 2019, il rejoint Pierre Maroleau et participe à la création du groupe Yes Bastketball.


www.facebook.com/LaReciproque

Sylvain Riéjou

Association Cliché / LE MANS

 Après trois années de recherche en résidence à L’L (Bruxelles), et la création de plusieurs vidéos de danse en auto-production, Sylvain Riéjou s’engage en 2017 sur une première création au plateau, le solo: Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver.
Son travail interroge les processus de création et les déconstruit à vue, dans des mises en scènes ludiques de ses questionnements intimes.
En 2018, il fonde l’association Cliché, créée à Sablé-sur-Sarthe puis implantée au Mans et conventionnée avec la DRAC des Pays de la Loire à partir de 2022.
Soutenu par Danse dense (Pantin) jusqu’en 2021, artiste associé au Triangle – Plateau pour la danse (Rennes) de 2021 à 2023, Sylvain Riéjou est artiste associé au Théâtre Louis Aragon à Tremblay-en-France en 2024 ainsi qu’à Pôle sud CDCN de Strasbourg de 2024 à 2026.

Référents au sein de Bora Bora productions : Charles Eric Besnier et Marion Valentine

Sylvain Riéjou

Après l’obtention de son diplôme d’Etat de psychomotricien en 2004, Sylvain Riéjou décide de devenir danseur. Il rejoint alors la compagnie COLINE à Istres puis la formation EXTENSION du Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse.
Depuis 2007, il est interprète pour les chorégraphes Olivia Grandville, Nathalie Pernette, Tatiana Julien, Sylvain Prunenec, Didier Théron, Aurélie Gandit, Geisha Fontaine et Pierre Cotterau. Il travaille également sous la direction de metteurs en scène (Roméo Castellucci, Robert Carsen, Coraline Lamaison) et d’artistes plasticiens (Boris Achour, Clédat et Petitpierre).
En parallèle de son métier d’interprète, il se forme au montage vidéo en autodidacte et réalise des vidéos danse. En 2010, il participe au concours Danse élargie et sa vidéo Clip pour Ste Geneviève y est présentée de nouveau en 2012. Cette même année, il intègre en tant que chorégraphe le cursus Transforme, dirigé par Myriam Gourfink, à l’abbaye de Royaumont. En 2015, il signe la chorégraphie de la pièce UBU, mise en scène par Olivier Martin Salvant au festival d’Avignon. Entre 2013 et 2016, il est en résidence de recherche au Théâtre de L’L à Bruxelles, dirigé par Michelle Braconnier. Durant cette période, il explore des chemins chorégraphiques lui permettant de faire basculer son corps de l’espace réel du plateau vers l’espace virtuel de la vidéo, et inversement. Une manière d’offrir à son corps les avantages de ces deux espaces qui ouvrent des chemins de mouvements différents et complémentaires.

En 2017, il crée son premier solo : Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver. Dans ce one man show vidéo chorégraphique, il donne à voir aux spectateurs la construction d’une chanson de geste. Cela lui permet de jouer avec ses « prises de tête artistiques » afin d’y injecter un peu d’humour. Ce solo a été diffusé à Paris au Point éphémère, à Micadanses (festival Bien faits), au Regard du Cygne (festival les Incandescences) et au Carreau du Temple (festival Avis de Turbulences, organisé par l’Etoile du Nord). A partir de 2019, il sera présenté dans différents lieux, hors de Paris.
Il s’engage ensuite sur la création d’un nouveau solo : Je rentre dans le droit chemin (qui comme tu le sais n’existe pas et qui par ailleurs n’est pas droit), qui traite de la question de la nudité en danse et avec lequel il poursuit son exploration vidéo-chorégraphique de l’acte de création, en exposant sur le plateau ses questionnements intimes. Pour ce projet, il obtient la bourse d’écriture Beaumarchais-SACD en Avril 2019.
En 2020, il est associé au Triangle – cité de la danse à Rennes.